Douleur
La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable.
C'est une sensation subjective normalement liée à un stimulus nociceptif.
La douleur peut être :
C'est une sensation subjective normalement liée à un stimulus nociceptif.
La douleur peut être :
- aiguë, c'est alors un signal d'alarme dont l'objectif est la survie de l'individu
- chronique, elle devient alors une maladie à part entière
Différentes composantes de la douleur
- Sensori-discriminative = mécanismes neurophysiologique de la douleur
- Affective = connotation désagréable, pénible, rattachée à la douleur
- Cognitive = ensemble de processus mentaux qui accompagnent et donne du sens à la perception de la douleur, en adaptant les réactions (attention, anticipation, diversion, interprétation et valeurs de la douleur)
- Comportementale = manifestations observables
- physiologique (pâleur...)
- verbale (plaintes, gémissements...)
- motrice (immobilité, agitation, attitudes antalgiques...)
Il existe un système de rétro-contrôle pour réguler l'intensité de la douleur, notamment par les endorphines.
Types de douleurs
- Nociceptive : atteinte à l'intégrité du corps, signal d'alarme
- Neurogène : générée par le nerf lui-même => neuropathie
- Psychogène : générée par le psychisme => somatisation des problèmes psychologiques ou sociaux.
Prise en charge de la douleur
Échelles
Auto-évaluation : échelle numérique, échelle visuelle analogique, échelle de visages
Hétéro-évaluation :
- EDINN (Échelle de Douleur et d'Inconfort du Nouveau-né et du Nourrisson)
- FLAC (Face Legs Activity Cry Consolability) : échelle recommandée chez l'enfant pour mesurer la douleur post-opératoire et la douleur des soins
- ECPA (Échelle de Comp de la Douleur chez les Perosnnes Âgées)
A savoir : à l'avenir il sera sûrement possible de mesurer de façon objective l'intensité de la douleur selon la dilatation de la pupille (la douleur provoque un myosis c'est-à-dire une diminution du diamètre de la pupille), c'est en cours d'étude.
Le problème est que certains facteurs pourraient biaiser cette mesure car ils modifient également la dilatation de la pupille (par exemple le stress).
Il faut TOUJOURS réévaluer la douleur après une prise en charge pour savoir si elle a été efficace.
Actions du rôle propre
Proposer des positions antalgiques
Application de chaud ou de froid selon la douleur
Antalgiques
3 paliers (définis par l'OMS)
1 = non morphiniques
2 = dérivés de la morphine
3 = morphiniques
1 = non morphiniques
2 = dérivés de la morphine
3 = morphiniques
Autres
TCC (thérapie cognitivo-comportementale), psychothérapie, hypnose.... notamment pour les douleurs psychologiques
Obstacles à la prise en charge de la douleur
- Jusqu'en 1980 il y a eu une négation de la douleur du nourrisson (sous prétexte d'une myélinisation incomplète)
- Difficulté d'identification et d'évaluation de la douleur chez l'enfant
- Certains antalgiques peuvent parfois créer des addictions
Ces informations sont-elles complètes ? Avez-vous besoin d'explications supplémentaires ?
Pensez-vous que l'on puisse rajouter d'autres éléments ? Exprimez-vous dans les commentaires !
La
plupart des informations contenues dans mes fiches proviennent de mes
connaissances personnelles et de mes cours reçus à l'IFSI ou à la fac.
Il m'arrive également de faire des recherches de définition ou autre sur le site https://fr.wikipedia.org/, je précise toujours les autres sources
Les images sont libres de droit, dans le cas contraire je précise les sources en-dessous
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