Pathologies
Cette fiche a pour objectif de vous aider à répondre aux diverses questions qui peuvent tomber concernant la pathologie à l'écrit du concours : vous y trouverez les principaux symptômes et syndromes qu'on peut retrouver chez l'enfant, mais aussi les pathologies pour lesquelles vous devez avoir des notions.
Encore une fois, ce sera compliqué de tout connaître par coeur mais plus vous en savez mieux c'est (je suis bien tombée au concours sur les durée d'incubation des différentes pathologies donc tout peut tomber). Dans un premier temps faites en sorte d'avoir des notions sur tout puis essayez d'en savoir le plus possible. Bon courage !
Symptômes à connaître
On
dit d'un symptôme qu'il est pathognomonique
lorsqu'il est caractéristique d'une seule maladie donnée.
Diarrhée aiguë
Elle peut provoquer rapidement une déshydratation aiguë qu’il faut savoir évaluer :
- cernes
- sécheresse des muqueuses = perte poids d'environ 5%
- pli cutané persistant = perte de poids d'environ 10 %
- signes d'hypovolémie = déshydratation avec perte de poids d'au moins 15 %.
La prise en charge a pour objectifs de : prévenir et corriger les pertes hydroélectrolytiques (réhydratation exclusive initiale), ainsi que de prévenir la dénutrition et raccourcir la durée de la diarrhée (renutrition précoce).
Il faut aussi prévenir l'érythème fessier : change fréquent, nettoyer et sécher le siège, protéger avec un produit adapté.
Mesures préventives :
- lutter contre la transmission infectieuse : hygiène des mains avec SHA, restriction de fréquentation de collectivité en phase aiguë (pas d’éviction scolaire stricte), isolement en milieu hospitalier.
- mesures de protection individuelle (vaccination contre le rotavirus, réhydratation).
Hyperhémie = Hyperémie
Hausse anormale de l’afflux de sang dans un organe.
Cyanose
Coloration bleutée de la peau et des muqueuses (en particulier les extrémités).
Elle indique baisse de la quantité d’O2 acheminée par l’hémoglobine dans le sang (hypoxémie).
Stéatorrhée
Présence de graisses dans les sellesFièvre aiguë chez l’enfant
Elle est définie comme une température supérieure ou égale à 38°C quel que soit l'âge.
La prise en charge a pour objectif le confort de l'enfant. Il faut l'éloigner
des sources de chaleur (radiateur), le découvrir,
le faire boire et surveiller régulièrement sa température.
Un traitement curatif est également possible selon la prescription médicale : antipyrétiques, antiobiotiques…
Complications possiblement reliées à la fièvre :
- crises fébriles : crise convulsive occasionnelle, survenant en climat fébrile, chez les 1-3 ans, en dehors de toute atteinte infectieuse
- déshydratation aiguë : très rare.
- syndrome d'hyperthermie majeure : exceptionnel. Il associe une température supérieure à 40,5 °C, un collapsus et des atteintes multi-viscérales à haut risque de décès ou de séquelles neurologiques.
Toux
Il s’agit d’un phénomène réflexe et physiologique, nécessaire à l’épuration et à la protection des voies aériennes.
- Toux aiguë : Elle dure moins de 3 semaines. Ex : bronchiolite, pneumopathie, corps étranger.
- Toux chronique : Elle dure plus de 3 à 8 semaine. Ex : asthme, coqueluche, tuberculose.
Constipation
Elle est souvent d'origine fonctionnelle, reliée à des facteurs éducatifs ou diététiques et aux modalités de défécation.
La prise en charge est avant tout symptomatique. Elle comprend des mesures hygiéno-diététiques souvent associées à un traitement médicamenteux.
La grande majorité des constipations sont fonctionnelles et surviennent par rétention volontaire, lors des grands caps éducatifs (propreté, entrée à l’école, collège).
La prise en charge est avant tout symptomatique. Elle comprend des mesures hygiéno-diététiques souvent associées à un traitement médicamenteux.
La grande majorité des constipations sont fonctionnelles et surviennent par rétention volontaire, lors des grands caps éducatifs (propreté, entrée à l’école, collège).
Vomissements
2 questions principales auxquelles il faut répondre :
- celle de leur origine : dont dépend le traitement étiologique
- celle de leur retentissement : volémie, déséquilibre ionique, état nutritionnel... à corriger également s'il y en a
Pour éviter la déshydratation il faut régulièrement donner à boire de petites quantités de soluté de réhydratation.
Syndromes à connaître
Déshydratation de l'enfant
Elle est liée à une perte rapide et non compensée d’une grande quantité d’eau et d’électrolyte. Les complications peuvent être nombreuses : cardio-vasculaire (collapsus), neurologique (convulsion), rénale (oligurie, anurie)...
Signes cliniques :
- perte de poids (déshydratation modérée quand < 5%, grave quand 5–10%, sévère quand >10%)
- fontanelle déprimée
- signe de collapsus (tachycardie, hypotension artérielle, marbrures, oligurie, absence de pouls)
- soif intense
- troubles de la conscience
- persistance de pli cutané
- yeux enfoncés/cernés, globe oculaire mou
- muqueuses sèches
Soins infirmiers :
- calculer la perte de poids en pourcentage 100 x (poids initial - poids final) / poids initial
- apprécier les troubles hémodynamiques (pulsations, tension artérielle, temps de recoloration cutanée)
- Si déshydratation grave : surveiller les pertes (vomissement/selles/urines), pesée 1 fois/j, feuille surveillance
- Si déshydratation sévère : pose de VVP, prélèvements sanguins de base, pose d'un collecteur d’urine pour quantifier diurèse horaire, bilan entrées/sorties.
Prévention des coups de chaleur : ne pas laisser un enfant dans la voiture, sous le soleil ou enroulé dans une couverture, lui donner de l’eau, le protéger du soleil (chapeau, parasol).
Syndrome méningé
Association de céphalées, vomissements en jet et raideur de nuque, souvent combinés à une photophobie et phonophobie.
Chez l'enfant, on retrouve une irritabilité, une impression de malaise, parfois un bombement de la fontanelle avant 6 mois.
Ce syndrome traduit une irritation des méninges (inflammation de l'espace sous-arachnoïdien).
Le médecin pratique une ponction de LCR qui va orienter vers la maladie en cause puis permettre l'adaptation du traitement selon la cause retrouvée (antibiotique, antiviral, etc).
Syndrome du bébé secoué
Sous-ensemble des traumatismes crâniens provoqués par le secouement, seul ou associé à un impact. Il survient chez le nourrisson de moins de 1 an (environ 200 enfants/an en seraient victimes).
En raison du poids élevé de la tête, de la faiblesse de la musculature cervicale et de sa tenue insuffisante, le mouvement induit entraîne une mobilité du cerveau dans la boîte crânienne, et de possibles déchirures vasculaires.
En raison du poids élevé de la tête, de la faiblesse de la musculature cervicale et de sa tenue insuffisante, le mouvement induit entraîne une mobilité du cerveau dans la boîte crânienne, et de possibles déchirures vasculaires.
Occlusion intestinale
= arrêt du transit.
Elle se caractérise par la triade : arrêt des selles et des gaz, vomissements et douleurs abdominales.
Elle se caractérise par la triade : arrêt des selles et des gaz, vomissements et douleurs abdominales.
Syndrome pied-main-bouche
Aussi appelé maladie pieds-mains-bouche, c'est la maladie infectieuse pouvant être causée par plusieurs virus du genre Enterovirus, appartenant à l'espèce entérovirus A. La
transmission se fait par contact direct avec les sécrétions. Le virus
pénètre par voie digestive ou respiratoire. La période d'incubation est
de 3 à 5 jours.
La maladie se caractérise par la présence de vésicules au niveau des mains, des pieds et de la bouche. Elle est le plus souvent bénigne et a une évolution spontanée vers la guérison. Le traitement est uniquement symptomatique.
Troubles du sommeil
Les plus communément invoqués sont les insomnies reliées à des troubles de l'installation ou du maintien du sommeil.
- Syndrome d'apnée obstructive du sommeil (SAOS) de l'enfant. La principale cause est l’hypertrophie amygdalienne et/ou adénoïdienne. La polysomnographie est l'examen de référence pour poser le diagnostic et en apprécier la sévérité, mais sa réalisation n'est pas systématique (elle est inutile lorsque l'hypertrophie amygdalienne est évidente). L'adéno-amygdalectomie est le traitement de première intention, elle corrige le SAOS dans 70% des cas.
- Parasomnies : cauchemars (3-6 ans), terreurs nocturnes (enfant prépubère), somnambulisme (7-12 ans).
Obésité
C'est une maladie impliquant une prédisposition constitutionnelle, révélée par un environnement obésogène.
Définir l'obésité repose sur le calcul de l'IMC et sa comparaison aux normes pour l'âge.
Définir l'obésité repose sur le calcul de l'IMC et sa comparaison aux normes pour l'âge.
Les complications sont rares durant l'enfance mais elles doivent être systématiquement recherchées à l'examen.
La prise en charge thérapeutique s'inscrit dans le long terme et doit être individualisée. L'objectif thérapeutique minimal est la stabilisation de l’excès pondéral, et doit s’accompagner d’un soutien psychosocial.
Dénutrition
La dénutrition résulte d'une inadéquation entre les besoins et les apports protéino-énergétiques. Elle peut entraîner une augmentation de la morbidité voire de la mortalité.
Il faut peser et mesurer tout enfant, quel que soit contexte de visite ou d’hospitalisation, et évaluer l'évolution de la croissance staturo-pondérale (poids, taille, IMC) d'après les courbes du carnet de santé.
En cas de dénutrition, une stratégie nutritionnelle est intégrée à la prise en charge. Elle suppose de définir le poids cible et d'adapter les apports en termes qualitatif, quantitatif, et de modalités d'administration (orale, entérale, parentérale).
En cas de dénutrition, une stratégie nutritionnelle est intégrée à la prise en charge. Elle suppose de définir le poids cible et d'adapter les apports en termes qualitatif, quantitatif, et de modalités d'administration (orale, entérale, parentérale).
Troubles mictionnels
Les troubles de la miction et de la continence sont très fréquents chez l'enfant.
Il convient de ne pas les négliger car ils peuvent avoir retentissement organique, fonctionnel (infections urinaires fébriles, reflux vésico-urétéral, retentissement sur le haut appareil urinaire) et psychosocial (difficultés scolaires, moqueries).
Il convient de ne pas les négliger car ils peuvent avoir retentissement organique, fonctionnel (infections urinaires fébriles, reflux vésico-urétéral, retentissement sur le haut appareil urinaire) et psychosocial (difficultés scolaires, moqueries).
Si dans la majorité des cas, il s'agit d'un problème fonctionnel, il ne faut pas perdre de vue que parfois la cause est organique, soit malformative, soit neurologique.
Syndrome de Reye
C'est un syndrome potentiellement mortel qui entraîne des effets nocifs sur divers organes (cerveau, foie...).
La cause est inconnue, on a cependant observé un lien avec l'utilisation d'aspirine ou autres salicylés chez des enfants et adolescents. C'est à cause de ce risque accru que l'usage de l'acide acétylsalicylique est déconseillé sous l'âge de 16 ans.
Les symptômes du syndrome de Reye sont principalement des vomissements, avec ou sans signes de déshydratation, une encéphalopathie chez un patient apyrétique avec ou sans ictère, ainsi qu'une hépatomégalie chez 50 % des patients.
Maladies infectieuses
Pour toutes ces différentes pathologies, il faut connaître au minimum : ce qui la provoque (bactérie, virus, parasite, toxine, etc), le signe pathognomonique s'il y en a un, l'existence ou non d'un vaccin, l'obligation ou non d'une éviction scolaire. Les pathologies à déclaration obligatoire sont également à connaître (se référer à la fiche spécifique).
Rougeole
L’agent causal est un virus dénommé Morbillivirus.
C'est une maladie infectieuse d’actualité car la couverture vaccinale insuffisante (<90% en France).
Signe pathognomonique : signe de Köplik (= points blancs sur fond rouge sous la langue et à l’intérieur des joues).
Le bébé est protégé jusqu'à 6 mois par les anticorps maternels. La maladie confère une immunité durable.
Le bébé est protégé jusqu'à 6 mois par les anticorps maternels. La maladie confère une immunité durable.
La transmission est directe, par voie aérienne. La période d'incubation est de 10-12 jours. C'est une maladie à déclaration obligatoire donc la confirmation paraclinique est réalisée systématiquement.
- Mesures thérapeutiques : l'hospitalisation n'est requise qu'en cas de signes de sévérité, le traitement est symptomatique (fièvre) avec antibiotique probabiliste (Augmentin) en cas de surinfection bactérienne.
- Mesures préventives : signalement sans délai à l'ARS pour enquête autour du cas, recherche systématique d'autres cas, vérification du statut vaccinal des sujets contacts, éviction scolaire.
Rubéole
L'agent causal est un virus à ARN : le Rubivirus.
Il peut être redoutable chez le fœtus à moins de 18 SA au cours de la grossesse lorsque la femme n'est pas immunisée, en effet il y a un risque d’embryofoetopathie sévère ou rubéole congénitale.
Les nourrissons sont protégés jusqu'à 6 mois par les anticorps maternels. La maladie confère une immunité durable.
Il peut être redoutable chez le fœtus à moins de 18 SA au cours de la grossesse lorsque la femme n'est pas immunisée, en effet il y a un risque d’embryofoetopathie sévère ou rubéole congénitale.
Les nourrissons sont protégés jusqu'à 6 mois par les anticorps maternels. La maladie confère une immunité durable.
La transmission est directe, par voie aérienne (rubéole acquise) ou trans-placentaire (rubéole congénitale). La période d'incubation est de 15-21 jours.
La maladie entraîne une poussée d'exanthème maculopapuleux sur 72h qui disparaît ensuite (caractère fugace). On note également la possibilité d'une fièvre modérée, une absence de catarrhe (en particulier de toux), et certains signes associés possibles (céphalées, courbatures, pharyngite...).
Les traitements sont symptomatiques. L'éviction scolaire n'est pas obligatoire.
Les traitements sont symptomatiques. L'éviction scolaire n'est pas obligatoire.
Varicelle
Il s'agit de la primo-infection par herpès virus 3 ou VZV (virus zona varicelle).
C'est une maladie fréquente, 90 % des cas surviennent avant 10 ans (âge moyen : 4 ans).
Le nouveau-né est protégé jusqu'à 3-6 mois par les anticorps maternels. La maladie confère une immunité durable (une deuxième varicelle est exceptionnelle). Le zona est l'expression clinique d'une réactivation possible du VZV (voir plus bas).
La transmission est directe, par les lésions cutanéomuqueuses, elle est également possible par voie respiratoire pendant les 24-48h précédant le début de l'éruption.
La transmission est directe, par les lésions cutanéomuqueuses, elle est également possible par voie respiratoire pendant les 24-48h précédant le début de l'éruption.
La varicelle
typique se présente sous la forme d'une éruption vésiculeuse prurigineuse avec des éléments d'âges
différents (il y a plusieurs poussées successives de vésicules donc certaines
sont récentes et d’autres sont en phase de cicatrisation).
Les facteurs de risque de varicelle sévère sont : l'âge (nourrissons de moins d'un an, les adolescents et adultes, les femmes enceintes et les immunodéprimés), prise d’AINS (risque de syndrome de Reye).
- Prise en charge : le traitement est symptomatique (antipyrétiques, ongles courts, solution antiseptique sur les vésicules, antihistaminiques en cas de prurit important).
- Mesures préventives : la fréquentation de collectivité n'est pas recommandée (elle est peu efficace et limite la diffusion d'une épidémie se qui contribuerait à déplacer la maladie vers l'âge adulte avec un risque majoré de complications). En hospitalisation, l'enfant atteint doit être isolé (gants, masque).
La vaccination universelle n'est pas recommandée en France. Le schéma comporte 2 doses, espacées d'au moins un mois.
L'administration d'immunoglobulines anti-VZV est indiquée chez les immunodéprimés et les femmes enceintes non immunisées, elles permettent une protection transitoire et partielle.
L'administration d'immunoglobulines anti-VZV est indiquée chez les immunodéprimés et les femmes enceintes non immunisées, elles permettent une protection transitoire et partielle.
Scarlatine
Elle est liée au streptocoque bêta-hémolytique du gpe A (SGA) qui est sécréteur d'une toxine.
La maladie confère une immunité durable (pour un même type toxinique).
La transmission est directe en cas d'angine, par voie aérienne. L'incubation dure 3 à 5 jours.
Le signe pathognomonique est la langue rouge framboisé. On retrouve aussi une fièvre à 39-40°C avec frissons, une angine érythémateuse avec dysphagie et adénopathies sous-angulomaxillaires. Il existe une phase éruptive avec des nappes rouge vif uniformes sans intervalles de peau saine (sans atteinte de la région péribuccale, des paumes et plantes).
Le diagnostique est clinique, le test de diagnostic rapide (TDR) du streptocoque A avant le début de l'antibiothérapie permet de confirmer l'origine streptococcique..
Le diagnostique est clinique, le test de diagnostic rapide (TDR) du streptocoque A avant le début de l'antibiothérapie permet de confirmer l'origine streptococcique..
La prise en charge est celle de l'angine bactérienne : une antibiothérapie en première intention. L'éviction scolaire est mise en place jusqu'à 48h après le début du traitement antibiotique. Il n'existe pas de vaccin existant.
Oreillons
Aussi appelée parotidite virale ou encore parotidite ourlienne. C'est une maladie virale infantile atteignant principalement les glandes salivaires situées en avant des oreilles ainsi que le tissu nerveux.
Généralement sans conséquences chez l'enfant, elle peut entraîner des complications graves chez l'adulte, notamment une stérilité chez l'homme due à l'atteinte des testicules (orchite).La maladie confère immunité à vie, même lorsqu'elle est asymptomatique. L'incubation dure environ 15 à 24 jours.
La maladie provoque souvent une fièvre accompagnée de céphalées. Il existe une tuméfaction des glandes parotides avec une douleur qui irradie vers les oreilles. L'atteinte des 2 parotides est simultanée ou décalée de plusieurs jours.
Son évolution est asymptomatique dans un tiers des cas. Un autre tiers des cas se manifeste par des signes grippaux non spécifiques et chez le dernier tiers apparaît un gonflement douloureux des glandes parotides, signe typique de la maladie.
Son évolution est asymptomatique dans un tiers des cas. Un autre tiers des cas se manifeste par des signes grippaux non spécifiques et chez le dernier tiers apparaît un gonflement douloureux des glandes parotides, signe typique de la maladie.
Durant
la grossesse, les oreillons peuvent provoquer un avortement spontané
relativement tôt mais il ne semble pas exister d'augmentation de risque
de malformations.
Il n'existe pas de traitement spécifique. Les symptômes sont
soulagés par du repos, l'application intermittente de glace/chaleur
sur la zone du cou atteinte, des antipyrétiques et analgésiques. Ne faut pas donner d'aspirine à un enfant.
Complications :
- Une orchidomégalie (gonflement des testicules) apparaît ds 15-30 % des cas chez l'homme adulte, elle est bilatérale dans un quart des cas, évolue vers la diminution de taille du testicule atteint dans un peu moins de 50 % des cas, avec plus rarement une diminution du nombre de spermatozoïdes, aboutissant parfois à une infertilité.
- Une surdité unilatérale et transitoire, surtout pour les fréquences aiguës, peut compliquer la maladie.
- Une méningite virale est observée dans 5 % des infections, elle survient le plus souvent après l'atteinte des parotides mais peut apparaître de manière totalement isolée.
Coqueluche
C'est une infection bactérienne due à Bordetella pertussis (bacille de Bordet-Gengou).
Très contagieuse, elle se transmet par la toux. La vaccination ou la maladie ne confèrent qu'une protection limitée en durée (quelques années).
La maladie se caractérise par une toux
tenace, insistante, en quintes, avec reprise du souffle caractérisée
par "chant de coq". Parfois accompagnée de vomissements, cette toux est
épuisante et souvent mal tolérée avant 3 mois.
Son évolution est longue et potentiellement sévère chez le nourrisson. L'urgence
est liée aux signes de gravité chez le nourrisson : intensité des quintes, apnées, bradycardie, cyanose,
dénutrition.
La confirmation diagnostique repose sur une PCR coqueluche.
L'éviction d'une collectivité d'enfants est obligatoire pendant les 5 jours suivant le début de l'antibiothérapie (celle-ci a pour objectif principal de diminuer la contagiosité).
L'éviction d'une collectivité d'enfants est obligatoire pendant les 5 jours suivant le début de l'antibiothérapie (celle-ci a pour objectif principal de diminuer la contagiosité).
Diphtérie
C'est une maladie infectieuse contagieuse due à Corynebacterium diphtheriae ou bacille de Löffler-Klebs.
La diphtérie est une angine caractérisée par la formation de fausses membranes à l'entrée des voies respiratoires. Généralement bilatérale et asymétrique, elle apparaît après une incubation de 2 à 5 jours.
La diphtérie est une angine caractérisée par la formation de fausses membranes à l'entrée des voies respiratoires. Généralement bilatérale et asymétrique, elle apparaît après une incubation de 2 à 5 jours.
Elle peut provoquer l'asphyxie par l'obstruction du conduit aérien. Les fausses membranes forment une barrière, striée de sang. Les adénopathies sont noyées dans un volumineux œdème qui déforme le cou. Sans intervention, l'obstruction progressive du passage de l'air entraine la mort en quelques heures.
Le diagnostic est basé sur la mise en évidence du bacille dans le produit d'écouvillonnage de la gorge et/ou du nez.
Les antibiotiques ne jouent dans le traitement qu'un rôle accessoire. Leur utilité est d'accélérer la disparition du germe chez les individus qui en restent porteurs après guérison.
Les antibiotiques ne jouent dans le traitement qu'un rôle accessoire. Leur utilité est d'accélérer la disparition du germe chez les individus qui en restent porteurs après guérison.
Zona
Le zona est une dermatose virale due au même virus que la varicelle (VZV).
Le VZV, après guérison de la varicelle, reste quiescent dans les ganglions nerveux. Lors d'une baisse d'immunité, il se réactive dans un ou plusieurs ganglions. Il remonte par les fibres nerveuses jusqu'à la peau, provoquant une éruption caractéristique de la varicelle limitée aux métamères des ganglions dans lesquels le virus s'est réactivé (c’est-à-dire dans la région de peau correspondant au territoire d'innervation du ou des nerfs des ganglions nerveux infectés).
La majorité des atteintes par le zona sont banales et guérissent spontanément, mais contrairement à la varicelle, le corps ne peut s'immuniser contre les récurrences et la complication la plus fréquente est donc la récidive.
Le traitement est :
- symptomatique : des soins locaux (toilette à l'eau tiède et au savon, antiseptique après la toilette pour éviter la surfection bactérienne), antalgiques de la classe I à III en fonction de l'intensité douloureuse, antiprurigineux en cas de fortes démangeaisons.
- antiviral : agit directement sur l'agent infectieux responsable du zona. Quand il est indiqué, ce traitement doit être mis en route le plus précocement possible. La tendance actuelle est de prescrire systématiquement un traitement antiviral, de façon à éviter les douleurs zostérienne, atténuer les symptômes et accélérer la cicatrisation.
Roséole = Exanthème subit
Aussi dénommée 6ème maladie ou «roséole infantile». Le principal agent en cause est l'herpès virus de type 6 (HHV6), ou plus rarement de type 7.
C'est une infection quasiment ubiquitaire : 60 à 90% des adultes ont des anticorps contre ce virus et ont donc été infectés un jour. L'âge moyen de survenue est à 6-24 mois.
Le nouveau-né est protégé jusqu'à 6 mois par les anticorps de sa mère. La maladie confère une immunité durable (pour chacun des virus). La transmission directe, par voie respiratoire. L'incubation dure 5 à 15 jours.
Le nouveau-né est protégé jusqu'à 6 mois par les anticorps de sa mère. La maladie confère une immunité durable (pour chacun des virus). La transmission directe, par voie respiratoire. L'incubation dure 5 à 15 jours.
Il existe une phase éruptive sur le visage et le tronc, qui disparaît en 12-24h (caractère fugace).
Le diagnostic avant tout clinique et le traitement est symptomatique (antipyrétiques). L'éviction scolaire n'est pas obligatoire. Il n'existe pas de vaccin.
Le diagnostic avant tout clinique et le traitement est symptomatique (antipyrétiques). L'éviction scolaire n'est pas obligatoire. Il n'existe pas de vaccin.
Tétanos
C'est une toxi-infection due à une infection locale par la bactérie Clostridium tetani produisant une toxine, la tétanospasmine, ciblant le SNC. Cette neurotoxine est l'un des plus puissants poisons biologiques connus. Elle entraîne la mort dans 20-30% des cas. La guérison s'obtient après plusieurs jours/semaines d'hospitalisation en réa et soins intensifs.
Dans les pays développés, elle persiste encore par insuffisance de vaccination. Ailleurs, elle touche surtout les accouchées et les nouveaux-nés des régions les plus pauvres, du fait d'une absence d'hygiène et de vaccination.
Dans les pays développés, elle persiste encore par insuffisance de vaccination. Ailleurs, elle touche surtout les accouchées et les nouveaux-nés des régions les plus pauvres, du fait d'une absence d'hygiène et de vaccination.
Cette maladie n'est ni immunisante (il est possible d'être infecté plusieurs fois), ni contagieuse (pas de transmission de personne à personne). Elle n'est pas éradicable car les bactéries sont en permanence dans le sol et l'environnement, mais est totalement évitable par la vaccination et l'hygiène des plaies.
Le traitement du tétanos a plusieurs objectifs :
- l'antibiothérapie vise à réduire la prolifération bactérienne au niveau de la plaie.
- l’administration d’immunoglobuline anti-toxine tétanique permet de neutraliser la toxine circulante, qui n’a pas encore pénétré les neurones.
Angines
C'est une infection des amygdales palatines voire de l'ensemble du pharynx.
À la naissance, l'enfant est protégé passivement par les immunoglobulines maternelles et ce, durant le temps de maturation de son tissu lymphoïde.
Le diagnostic positif d'angine est clinique. Seul l'examen microbiologique permet de confirmer l'étiologie bactérienne et de porter ainsi l'indication justifiée et rationnelle de l'antibiothérapie. C'est une pathologie le plus souvent bénigne, le traitement est alors symptomatique (traitement antipyrétique antalgique). La guérison se fait en quelques jours.
À la naissance, l'enfant est protégé passivement par les immunoglobulines maternelles et ce, durant le temps de maturation de son tissu lymphoïde.
Le diagnostic positif d'angine est clinique. Seul l'examen microbiologique permet de confirmer l'étiologie bactérienne et de porter ainsi l'indication justifiée et rationnelle de l'antibiothérapie. C'est une pathologie le plus souvent bénigne, le traitement est alors symptomatique (traitement antipyrétique antalgique). La guérison se fait en quelques jours.
Une éviction d'une collectivité est obligatoire jusqu'à 48h d'antibiotiques en cas d'angine bactérienne à SGA. Les objectifs de l'antibiothérapie est la réduction du temps des symptômes et la diminution de la dissémination du SGA, ainsi que la réduction des complications infectieuses.
Une prise en charge préventive des récidives est possible :
- amygdalectomie : intervention chirurgicale rapide consistant en l'ablation des amygdales, sous anesthésie générale
- mesures environnementales : l'arrêt du tabagisme passif est conseillé, le mode de garde de l'enfant peut être reconsidéré si les épisodes d'angines sont trop fréquents et entravent la vie socioprofessionnelle des parents.
Poliomyélite
Également appelée paralysie spinale infantile ou simplement polio, c'est une maladie infectieuse aiguë et contagieuse causée par le poliovirus sauvage.
L'infection, transmise par voie digestive, est le plus souvent asymptomatique ou s'exprime par des symptômes le plus souvent bénins et non spécifiques.
La poliomyélite antérieure aiguë proprement dite est l'atteinte de la moelle épinière. Elle peut entraîner une paralysie touchant le plus souvent les membres inférieurs (pronostic fonctionnel) et pouvant atteindre l'appareil respiratoire (pronostic vital).
L'infection, transmise par voie digestive, est le plus souvent asymptomatique ou s'exprime par des symptômes le plus souvent bénins et non spécifiques.
La poliomyélite antérieure aiguë proprement dite est l'atteinte de la moelle épinière. Elle peut entraîner une paralysie touchant le plus souvent les membres inférieurs (pronostic fonctionnel) et pouvant atteindre l'appareil respiratoire (pronostic vital).
Toxoplasmose
C'est une infection parasitaire due à Toxoplasma gondii. Elle infecte les animaux à sang chaud, l'hôte définitif est le félidé.
Il y a plus de risques de transmission materno-fœtale en fin de grossesse, les lésions fœtales sont plus graves au début.
Pour prévenir cette infection il faut :
- manger de la viande bien cuite (surtout les ovins)
- laver abondamment les salades et crudités
- laver et peler les fruits et légumes
- porter des gants en cas de jardinage et se laver les mains
- éviter de nettoyer soi-même la litière du chat (ou bien utiliser des gants et la laver à l'eau bouillante tous les jours).
Listériose
C'est une maladie bactérienne due à Listeria monocytogenes.
Chez la femme enceinte elle se manifeste sous la forme d’un syndrome fébrile pseudo-grippal accompagné ou non de signes urinaires, digestifs, ou plus rarement méningés.
Chez le fœtus elle peut se traduire par l'avortement, l'accouchement prématuré, une forme septicémique dans les 4 jours qui suivent la naissance ou encore une forme méningée plus tardive et de meilleur pronostic.
Chez la femme enceinte elle se manifeste sous la forme d’un syndrome fébrile pseudo-grippal accompagné ou non de signes urinaires, digestifs, ou plus rarement méningés.
Chez le fœtus elle peut se traduire par l'avortement, l'accouchement prématuré, une forme septicémique dans les 4 jours qui suivent la naissance ou encore une forme méningée plus tardive et de meilleur pronostic.
Elle est transmise par l'alimentation, il faut donc :
- éviter de manger du fromage au lait cru ou râpé, du poisson fumé ou cru, de la charcuterie
- laver abondamment les fruits, légumes et herbes aromatiques
- bien cuire les viandes et poissons
Otite Moyenne Aiguë (OMA) purulente
C'est l'infection bactérienne la plus fréquente chez le nourrisson, le pic d'incidence est de 6-24 mois.
Le diagnostic est suspecté essentiellement sur l’otalgie : exprimée directement par les plus âgés, manifestée par des cris inhabituels ou des troubles du sommeil chez les nourrissons. Ce diagnostic est confirmé par l'examen otoscopique.
Le diagnostic est suspecté essentiellement sur l’otalgie : exprimée directement par les plus âgés, manifestée par des cris inhabituels ou des troubles du sommeil chez les nourrissons. Ce diagnostic est confirmé par l'examen otoscopique.
L'antibiothérapie est systématique au cours des OMA purulentes chez l'enfant de 2 ans, ainsi que chez l'enfant plus âgé en cas de symptomatologie bruyante (otalgie intense, fièvre élevée).
Les facteurs de risque d'OMA récidivantes ou chroniques sont : les rhinopharyngites à répétition, le reflux gastro-œsophagien, l'allergie, le tabagisme passif.
Prise en charge préventive des récidives :
- Adénoïdectomie : c’est une intervention chirurgicale rapide qui consiste en l'ablation des végétations adénoïdes.
- Pose d'aérateurs transtympaniques = « yoyos ». C'est une intervention chirurgicale : mise en place d'un tube creux au travers du tympan pour favoriser l'aération de l'oreille moyenne et/ou assurer la résolution d'un épanchement.
- Mesures environnementale : l'arrêt du tabagisme passif est conseillé, le mode de garde peut être reconsidéré.
Rhinopharyngite
Il s'agit de l'atteinte inflammatoire du pharynx (cavum) et des fosses nasales.
C'est une affection bénigne, fréquente, d'origine virale (nombreux virus différents en cause, d'où la récidive des épisodes).
La contagiosité est importante, la durée d'incubation est brève (48-72h). L'éviction
d'une collectivité n'est pas obligatoire.
Tableau clinique :
- rhinite : écoulement nasal antérieur ou postérieur
- pharyngite : muqueuse rouge, plus ou moins œdémateuse
- ± toux
- signes associés inconstants : fièvre généralement modérée (<38,5 ), adénopathies sous-angulomaxillaires bilatérales, otite congestive (fréquente, d'origine virale).
Le traitement est symptomatique : désobstruction rhinopharyngée = DRP (lavage au sérum physiologique), prise en charge de la fièvre (si inconfort).
Prise en charge préventive des récidives :
- adénoïdectomie : ablation/retrait des végétations, son indication en prévention des rhinopharyngites récidivantes est l'obstruction chronique des voies aériennes supérieures.
- mesures environnementales : arrêt du tabagisme passif, reconsidération du mode de garde.
Mononucléose infectieuse
C'est la primo-infection symptomatique par le virus d'Epstein-Barr (EBV) = Herpès virus 5.
Il s'agit d'une infection fréquente : 80% des adultes ont des anticorps, traduisant une primo-infection ancienne.
Il s'agit d'une infection fréquente : 80% des adultes ont des anticorps, traduisant une primo-infection ancienne.
La maladie confère immunité durable, des récurrences symptomatiques existent chez l'immunodéprimé.
La transmission se fait par voie salivaire (contacts rapprochés ou jouets sucés), la personne est contagieuse pendant plusieurs mois. L'incubation est longue (30-50 jours).
La transmission se fait par voie salivaire (contacts rapprochés ou jouets sucés), la personne est contagieuse pendant plusieurs mois. L'incubation est longue (30-50 jours).
L'âge
classique de la maladie est l'adolescence, mais elle
peut être observée à tout âge, en particulier chez le nourrisson où elle
se manifeste souvent par une fièvre prolongée.
Le traitement est symptomatique : repos, reprise progressive des activités,
antipyrétiques. Il n'existe pas de vaccin.
Symptomatologie habituelle :
- fièvre d'intensité variable
- asthénie profonde
- angine
- exanthème polymorphe maculopapuleux ou papulovésiculeux, souvent discret.
Infections urinaires
L’infection urinaire en pédiatrie est :
- souvent sévère chez le nouveau-né et le nourrisson (pyélonéphrite aiguë avec risque septique immédiat et risque ultérieur de cicatrices parenchymateuses)
- habituellement moins grave chez l'enfant plus âgé (cystite aiguë le + souvent)
Les signes cliniques sont avant tout : généraux (fièvre + troubles hémodynamiques), algiques en cas de pyélonéphrite aiguë, fonctionnels au niveau du bas appareil urinaire en cas de cystite aiguë.
Les infections urinaires de l'enfant sont différentes de celles de l'adulte par :
- la fréquence des reflux vésico-urétéraux primitifs (malformatifs) ou secondaires
- le risque de bactériémie ou de septicémie avant l'âge de 3 mois
- la stratégie antibiotique excluant toute prescription de traitement minute et de quinolones.
Gonorrhée
Aussi appelée blennorragie ou plus communément "chaude pisse", il s'agit d'une IST due au gonocoque. 50% des porteurs sont asymptomatiques.
Elle provoque des douleurs mictionnelles, des écoulements par la verge/le vagin, mais aussi parfois une pharyngite, une rectite, une conjonctivite ou d'autres infections disséminées.
Elle peut également entraîner une infertilité.
Elle provoque des douleurs mictionnelles, des écoulements par la verge/le vagin, mais aussi parfois une pharyngite, une rectite, une conjonctivite ou d'autres infections disséminées.
Elle peut également entraîner une infertilité.
Affections dermatologiques
Angiome
C'est une malformation résultant de vaisseaux sanguins/lymphatiques anormalement dilatés. Son origine est souvent mal connue et son évolution mal comprise.
Il existe différents types d’angiomes : en relief (hémangiome), plan, en touffes...
Le traitement consiste en l'utilisation du laser ou de l'électrocoagulation. Les résultats dépendent de l'âge et des caractéristiques de l'angiome (notamment sa localisation). On peut aller jusqu'à une disparition complète de l'angiome.
Pédiculose ( = infestation par des poux)
- Du cuir chevelu
- Corporelle
- Du pubis = morpions
Gale = Scabiose
Maladie infectieuse de peau causée par un parasite, le sarcopte (Sarcoptes scabiei).
Il s'agit d'une affection contagieuse bénigne, qui se transmet par contact direct ou indirect (draps, canapé, serviette) et dont le principal symptôme est la démangeaison.
Le traitement fait appel à des médicaments utilisés par voie orale ou cutanée. On y associe souvent le traitement de l'entourage et la décontamination de l'environnement.
Il s'agit d'une affection contagieuse bénigne, qui se transmet par contact direct ou indirect (draps, canapé, serviette) et dont le principal symptôme est la démangeaison.
Le traitement fait appel à des médicaments utilisés par voie orale ou cutanée. On y associe souvent le traitement de l'entourage et la décontamination de l'environnement.
Pathologies d’inoculation
Maladie des griffes du chat
Elle concerne principalement l'enfant (80% des cas). L'agent bactérien en cause, Bartonella hense, est principalement hébergé dans la cavité buccale des chats et déposé pendant la toilette sur son pelage et ses griffes.
La transmission se fait souvent par griffure, morsure voire léchage sur une plaie. L'incubation dure 1 à 2 semaines.
Le diagnostic se repose sur la présence d'une triade clinique typique : être en contact avec un chat, avoir des traces de griffures, avoir des adénopathies dans le territoire satellite de ses griffures.
L'évolution habituelle est la régression lente et spontanée des signes. Aucun traitement antibiotique n'est justifié dans les formes typiques. L'exclusion des chats de l'environnement n'est pas indiquée.
La transmission se fait souvent par griffure, morsure voire léchage sur une plaie. L'incubation dure 1 à 2 semaines.
Le diagnostic se repose sur la présence d'une triade clinique typique : être en contact avec un chat, avoir des traces de griffures, avoir des adénopathies dans le territoire satellite de ses griffures.
L'évolution habituelle est la régression lente et spontanée des signes. Aucun traitement antibiotique n'est justifié dans les formes typiques. L'exclusion des chats de l'environnement n'est pas indiquée.
Maladie de Lyme
C'est une affection infectieuse et immunologique. L'agent bactérien en cause est du groupe des Borrelia burgdorferi. Ces borrélias sont transmises par la piqûre/morsure des tiques. Cette pathologie peut entraîner des manifestations neurologiques et rhumatologiques, mais aussi des encéphalomyélites ou des myélites
L'objectif du traitement est l'éradication complète des Borrelia par des antibiotiques, il est différent selon la phase clinique (il dépend de la multiplication et la dissémination bactérienne).
Mesures préventives :
L'objectif du traitement est l'éradication complète des Borrelia par des antibiotiques, il est différent selon la phase clinique (il dépend de la multiplication et la dissémination bactérienne).
Mesures préventives :
- Prévention primaire par l'information : modalités de transmission, recommandations générales (ne pas fréquenter les sous-bois (hors sentiers), ne pas faire la sieste l'été dans les zones riches en herbes et en végétations basses), recommandations spécifiques en zones d'endémie (port de vêtements longs et fermés, recouverts de répulsif).
- Prévention secondaire : détection et retrait rapide des tiques, ablation la plus précoce possible de la tique entière, pas de recours concomitant à des substances chimiques type éther ou alcool (risque de régurgitation de la tique).
Paludisme = Malaria
Maladie
infectieuse due à un parasite du genre Plasmodium, propagée par la
piqûre de certaines espèces de moustiques. Le
parasite infecte les cellules hépatiques puis circule dans
le sang, en colonisant les hématies et en les détruisant.
- Symptômes : fatigue généralisée, perte d’appétit, vertiges, céphalées, troubles digestifs, myalgie diffuse.
- Signes cliniques : fièvre, tremblements intermittents, arthralgies, signes d'anémie causée par l’hémolyse, hémoglobinurie, convulsions, ictère.
Saturnisme
Intoxication par le plomb. Elle fait partie des maladies à déclaration obligatoire lorsqu'elle est contractée par un mineur.Elle peut être un facteur de débilité mentale si un embryon ou un fœtus est contaminé, elle affecte également les capacités d'apprentissage d'un enfant touché.
Affections neurologiques
Épilepsie
C’est une maladie chronique se définissant comme la répétition spontanée de crises épileptiques.
2 types de crises :
2 types de crises :
- crises épileptiques généralisées (crises généralisées tonicocloniques, absences, myoclonies)
- crises épileptiques partielles (définies par la localisation de la zone de départ des crises).
- En cas de crise épileptique : placer l'enfant en PLS, le sécuriser pour qu'il ne se blesse pas lors de ses clonies, attendre que la crise passe, il n'est pas nécessaire de placer quelque chose dans la bouche.
- Dans les crises sévères, prolongées ou anoxiques, il y a un risque d'état de mal épileptique : placer la canule de Guedel pour libérer voies aériennes supérieures, oxygénothérapie, aspiration, perfusion, injection d'anxiolytique (Valium) par voie intra-rectale sur protocole et/ou prescription.
Convulsion
On parle de convulsion si la cause principale est extracérébrale : hypoglycémie, hyperthermie, traumatisme crânien...
Les convulsions sont une des manifestations motrices d'une crise épileptique.
On distingue les crises épileptiques (ou convulsions occasionnelles provoquées par un facteur intercurrent), de la maladie épileptique (où les crises surviennent de manière spontanée et/ou récurrente).
A savoir La convulsion fébrile est favorisée par la fièvre, survenant chez un enfant âgé de 6 mois : la conduite à tenir est la même que celle de la crise d’épilepsie. Les crises fébriles sont la cause la plus fréquente de convulsions occasionnelles fébriles chez le nourrisson et le jeune enfant, elles sont bénignes.
Les convulsions sont une des manifestations motrices d'une crise épileptique.
On distingue les crises épileptiques (ou convulsions occasionnelles provoquées par un facteur intercurrent), de la maladie épileptique (où les crises surviennent de manière spontanée et/ou récurrente).
A savoir La convulsion fébrile est favorisée par la fièvre, survenant chez un enfant âgé de 6 mois : la conduite à tenir est la même que celle de la crise d’épilepsie. Les crises fébriles sont la cause la plus fréquente de convulsions occasionnelles fébriles chez le nourrisson et le jeune enfant, elles sont bénignes.
Sclérose En Plaques (SEP)
Maladie
auto-immune qui touche les individus génétiquement prédisposés mais qui
semble déclenchée par des facteurs environnementaux. La myéline (gaine d'isolation des cellules nerveuses du cerveau et de la moelle épinière) est endommagée ce qui altère la communication du système nerveux et
engendre des symptômes physiques et mentaux.
C'est la maladie auto-immune affectant le SNC la plus fréquente. Elle débute souvent entre 20 et 50 ans et est deux fois plus fréquente chez les femmes. L'espérance de vie du patient diminue de 5 à 10 ans en moyenne.
Le traitement vise à améliorer les fonctions après une poussée ou à repousser de nouvelles crises, il n'est pas curatif.
Deux formes principales existent :
C'est la maladie auto-immune affectant le SNC la plus fréquente. Elle débute souvent entre 20 et 50 ans et est deux fois plus fréquente chez les femmes. L'espérance de vie du patient diminue de 5 à 10 ans en moyenne.
Le traitement vise à améliorer les fonctions après une poussée ou à repousser de nouvelles crises, il n'est pas curatif.
Deux formes principales existent :
- La forme rémittente évolue par poussées caractérisées par l’apparition de troubles en quelques jours, pouvant régresser complètement ou non en quelques semaines.
- La forme progressive est dépourvue de poussées et évolue peu à peu.
Affections pneumologiques
Bronchiolite aiguë du nourrisson
Elle est due au VRS (Virus Respiratoire Scincitial). La période d'incubation est de 5 jours.
Signes cliniques: signes rhino-pharyngés, toux, dyspnée, sifflement expiratoire, hyperthermie, signes de lutte, perturbation de l'alimentation (vomissements, difficultés à boire).
Traitements : DRP, oxygénothérapie, kinésithérapie respiratoire, alimentation et hydratation avec fractionnement des repas, antibiotique en cas de surinfection, bronchodilatateur en aérosol.
Signes cliniques: signes rhino-pharyngés, toux, dyspnée, sifflement expiratoire, hyperthermie, signes de lutte, perturbation de l'alimentation (vomissements, difficultés à boire).
Traitements : DRP, oxygénothérapie, kinésithérapie respiratoire, alimentation et hydratation avec fractionnement des repas, antibiotique en cas de surinfection, bronchodilatateur en aérosol.
Mucoviscidose
Maladie métabolique transmise sur le mode récessif autosomique. C’est un déficit génique qui entraîne la production de sécrétions en abondance, au niveau de toutes les glandes endocrines.
Signes cliniques :
Traitements : apport nutritionnel équilibré, extrait pancréatique, kiné respiratoire, aérosol, antibiothérapie.
Signes cliniques :
- signes respiratoires : bronchopathie chronique productive, toux, insuffisance respiratoire, dyspnée avec cyanose
- signes digestifs : insuffisance pancréatique, diarrhée chronique, perte de poids, diabète, hypertension portale
- hippocratisme digital : ongles élargis et recourbés en griffe.
Traitements : apport nutritionnel équilibré, extrait pancréatique, kiné respiratoire, aérosol, antibiothérapie.
Pleurésie
Épanchement liquidien dans la plèvre.
Pneumonie
Atteinte inflammatoire d'origine infectieuse des structures des poumons profonds (touchant bronchioles et alvéoles) causée soit par une bactérie, soit par un virus à tropisme respiratoire.
Tuberculose
Maladie infectieuse à déclaration obligatoire, résultant des effets pathogènes du Bacille de Kock (BK) qui est une bactérie. La contamination se fait par voie aérienne ou digestive. Le vaccin est obligatoire avant l'âge de 6 ans.
Elle peut entraîner de multiples atteintes : pulmonaire, rénale, génitale, pleurale, péricardique, péritonéale, hépatique...
Signes cliniques de la tuberculose pulmonaire : toux, dyspnée, altération de l'état général, expectoration, hémoptysie, découverte fortuite à la radiographie pulmonaire.
Traitements : isolement, antibio antituberculeux (une prise quotidienne, régulière, à jeun le matin).
Virage tuberculinique à l’IDR : test mettant en évidence une hypersensibilité tuberculinique, après injection intradermique de tuberculine, mesurant le diamètre d'induration à 72h post injection. Le test est positif à un diamètre supérieur ou égal à 5mm, et très positif à un diamètre supérieur à 10mm.
Elle peut entraîner de multiples atteintes : pulmonaire, rénale, génitale, pleurale, péricardique, péritonéale, hépatique...
Signes cliniques de la tuberculose pulmonaire : toux, dyspnée, altération de l'état général, expectoration, hémoptysie, découverte fortuite à la radiographie pulmonaire.
Traitements : isolement, antibio antituberculeux (une prise quotidienne, régulière, à jeun le matin).
Virage tuberculinique à l’IDR : test mettant en évidence une hypersensibilité tuberculinique, après injection intradermique de tuberculine, mesurant le diamètre d'induration à 72h post injection. Le test est positif à un diamètre supérieur ou égal à 5mm, et très positif à un diamètre supérieur à 10mm.
Asthme
C'est une maladie inflammatoire chronique des voies aériennes avec obstruction bronchique réversible. Elle concerne 8% des enfants d’âge scolaire : c'est la première maladie chronique de l’enfant.
Signes cliniques : début brutal, bradypnée, respiration sifflante, thorax distendu.
Traitements : bronchodilatateur, corticothérapie (traitement de fond pour l’inflammation), contrôle des facteurs.
Facteurs :
Signes cliniques : début brutal, bradypnée, respiration sifflante, thorax distendu.
Traitements : bronchodilatateur, corticothérapie (traitement de fond pour l’inflammation), contrôle des facteurs.
Facteurs :
- Prédisposants : génétique, atopie (hyperproductivité d'immunoglobuline en réponse à un allergène), sexe (garçon).
- Favorisants : allergie, exercice musculaire, infection trachéo-bronchique, RGO.
- Aggravants : tabac, pollution.
Détresse respiratoire
Insuffisance respiratoire aiguë qui survient brusquement. C'est l'incapacité de l'appareil respiratoire à apporter la quantité d'O2 nécessaire et/ou à éliminer le CO2 dans des conditions métaboliques usuelles.
Détresses respiratoires néonatales d'étiologie extra-pulmonaire
- Hernie diaphragmatique : absence de muscle diaphragmatique avec passage de viscères abdominaux en intrathoracique.
- Atrésie de l’œsophage : interruption de la continuité de l'oesophage avec existence d'un cul-de-sac supérieur et inférieur, ces culs-de-sac étant reliés à la trachée par des fistules.
- Imperforation des choanes : obstruction de l'orifice postérieur des fosses nasales par un mur osseux ou fibreux.
Détresses respiratoires néonatales d'étiologie pulmonaire
- Détresse respiratoire transitoire : due à une mauvaise résorption du liquide alvéolaire présent in-utero.
- Maladie des membranes hyalines : déficit transitoire de synthèse du surfactant.
- Inhalation de liquide amniotique méconial : conséquence de la souffrance aiguë du foetus par émission in-utero de méconium et de mouvements respiratoires anormaux.
Détresses respiratoires de l'enfant
- Corps étrangers dans les voies aériennes
- Laryngite aiguë sous glottique
- Épiglottite aiguë infectieuse
- Bronchiolite aiguë
Hypertension pulmonaire
L'hypertension pulmonaire est définie par l'élévation de la pression artérielle pulmonaire moyenne au-dessus de 25 mmHg (norme = 15 mmHg).
Le principal symptôme de l'hypertension pulmonaire est la dyspnée.
Le principal symptôme de l'hypertension pulmonaire est la dyspnée.
BPCO (Broncho-Pneumopathie Chronique Obstructive)
Elle est caractérisée par une obstruction lente et progressive des voies
aériennes et des poumons, associée à une distension permanente des alvéoles
pulmonaires avec destruction des parois alvéolaires. La cause principale est le tabac.
La BPCO est la cinquième cause de mortalité dans le monde, après l'infarctus, les accidents vasculaires cérébraux, les infections respiratoires communautaires et la tuberculose.
La BPCO est la cinquième cause de mortalité dans le monde, après l'infarctus, les accidents vasculaires cérébraux, les infections respiratoires communautaires et la tuberculose.
Affections du tube digestif
Muguet
C'est une candidose des muqueuses de bouche et du pharynx formant enduit blanchâtre (due en général à des levures telles que Candida albicans, par exemple après un usage abusif d'antibiotiques).
Sténose hypertrophique du pylore
C'est une maladie du nourrisson (elle apparaît environ 1 mois après la naissance). Elle touche le muscle du pylore ou olive pylorique (partie basse de l’estomac) qui augmente de volume et crée un obstacle à la vidange gastrique.
Facteurs de risque : garçons, prématurés, petits poids de naissance, susceptibilité familiale.
Signes : vomissements (en jets) de lait non digéré, faim, déshydratation, cassure de la courbe pondérale.
Facteurs de risque : garçons, prématurés, petits poids de naissance, susceptibilité familiale.
Signes : vomissements (en jets) de lait non digéré, faim, déshydratation, cassure de la courbe pondérale.
Coliques du nourrisson
Totalement bénignes, elles peuvent être sources de sentiments d’incompétence parentale
Prise en charge : prise dans les bras, emmaillotage, trajet en voiture, massage abdominal.
Prise en charge : prise dans les bras, emmaillotage, trajet en voiture, massage abdominal.
Affections chirurgicales diverses
Hernie inguinale étranglée
C'est une affection congénitale fréquente et bénigne, liée à la persistance du canal péritonéovaginal. Son contenu est habituellement intestinal, sauf chez la fille de moins d'un 1 an où elle correspond souvent à une hernie de l’ovaire.
L’étranglement correspond à une réaction inflammatoire au niveau du collet, entraînant une diminution de la vascularisation intestinale et gonadique, avec pour conséquence maximale une nécrose.
Il y a donc mise en jeu du pronostic fonctionnelle l’anse digestive ou d’une gonade.
C'est une urgence thérapeutique : il faut faire une réduction de l’étranglement herniaire.
L’étranglement correspond à une réaction inflammatoire au niveau du collet, entraînant une diminution de la vascularisation intestinale et gonadique, avec pour conséquence maximale une nécrose.
Il y a donc mise en jeu du pronostic fonctionnelle l’anse digestive ou d’une gonade.
C'est une urgence thérapeutique : il faut faire une réduction de l’étranglement herniaire.
Appendicite
C'est une urgence chirurgicale de diagnostic parfois difficile. Elle est plus fréquente entre 6 et 12 ans, rare avant 3 ans.
L’appendice iléocaecal (ou vermiforme) est un prolongement du caecum de localisation variable. Son inflammation induit une douleur aiguë dans la fosse iliaque droite.
Le seul traitement est l'appendicectomie (réalisée à jeun) qui permet d’éviter l'évolution vers une forme compliquée.
L’appendice iléocaecal (ou vermiforme) est un prolongement du caecum de localisation variable. Son inflammation induit une douleur aiguë dans la fosse iliaque droite.
Le seul traitement est l'appendicectomie (réalisée à jeun) qui permet d’éviter l'évolution vers une forme compliquée.
Torsion du cordon spermatique
Elle concerne surtout l’adolescent, rarement le nouveau-né. Elle est liée à l'insertion anormalement haute de la vaginale, laissant l’ensemble épididymo-testiculaire libre au sein de celle-ci. Le cordon spermatique se tord ainsi autour de son axe.
C'est une urgence thérapeutique dont la prise en charge, par intervention chirurgicale, doit avoir lieu dans les 6h qui suivent le début de la douleur.
C'est une urgence thérapeutique dont la prise en charge, par intervention chirurgicale, doit avoir lieu dans les 6h qui suivent le début de la douleur.
Néphrologie, Endocrinologie, Métabolisme
Maladie rénale chronique chez l’enfant
La maladie rénale chronique est en rapport avec une réduction du nombre de néphrons avec ou sans altération du débit de filtration glomérulaire = DFG.
Les risques majeurs sont la progression vers l'insuffisance rénale chronique puis terminale dans l'enfance, et la mortalité cardiovasculaire à l'âge adulte.
Les risques majeurs sont la progression vers l'insuffisance rénale chronique puis terminale dans l'enfance, et la mortalité cardiovasculaire à l'âge adulte.
Insuffisance surrénalienne (IS)
C'est une pathologie rare de l'enfant, liée à une carence en glucocorticoïdes et minéralocorticoïdes.
Chez le nouveau-né et le petit enfant, elles sont le plus souvent génétiques.
Chez le grand enfant, la cause la plus fréquente est le sevrage brutal d'une corticothérapie prolongée.
Quelle que soit l'étiologie, le traitement est substitutif (glucocorticoïdes + minéralocorticoïdes + supplémentation sodée).
Chez le nouveau-né et le petit enfant, elles sont le plus souvent génétiques.
Chez le grand enfant, la cause la plus fréquente est le sevrage brutal d'une corticothérapie prolongée.
Quelle que soit l'étiologie, le traitement est substitutif (glucocorticoïdes + minéralocorticoïdes + supplémentation sodée).
Diabète
=
Syndrome polyuro-polydipsique caractérisé par une hausse de
la production d'urine et une soif excessive.
On différencie deux groupes de maladie en cause, selon la présence de glucose dans les urines :
Le diabète de type 2 est de fréquence croissante chez l’adolescent.
On différencie deux groupes de maladie en cause, selon la présence de glucose dans les urines :
- Le diabète sucré (avec glycosurie) est le plus fréquent, il est lié à une anomalie de synthèse ou d'action de l'insuline. Il comprend le diabète de type 1 (disparition des cellules du pancréas qui produisent l’insuline), le diabète de type 2 (résistance diffuse des tissus à l'action de l’insuline), le diabète gestationnel, le diabète lié à certaines autres causes (pancréatite chronique ou utilisation prolongée de glucocorticoïdes par exemple).
- Le diabète insipide (sans glycosurie) est + rare, il est en rapport avec l'anomalie de la sécrétion ou de la reconnaissance de l'hormone antidiurétique. Le diabète central est dû à la faiblesse de synthèse de l'hormone antidiurétique par l'hypophyse (secondaire à une tumeur ou traumatisme). Le diabète périphérique est dû à une faible sensibilité du rein à l'hormone antidiurétique (secondaire à la prise de sel de lithium ou d'origine congénitale).
Le diabète de type 2 est de fréquence croissante chez l’adolescent.
Maladies génétiques
Trisomie 21 = Syndrome de Dawn
C'est une maladie chromosomique liée à la présence d'un chromosome 21 surnuméraire.
Le seul facteur de risque connu est l'âge maternel : risque = 1/1500 à 20 ans, 1/50 à 42 ans.
Triade clinique : dysmorphie (microcéphalie, faciès lunaire, mains/pieds larges), malformations (cardiaque, digestive, oculaire, ostéo-articulaires, néphro-urinaires) et retard psychomoteur (avec variabilité individuelle). Les hommes atteints du syndrome sont stériles. L'espérance de vie a été estimée à 49 ans en 2002 et continue de progresser.
Le dépistage anténatal est important en termes de circonstances diagnostiques (il dépiste 80% des trisomies 21) :
+ de 95 % des diagnostics anténatals de T21 conduisent à une interruption médicale de grossesse (IMG).
Le seul facteur de risque connu est l'âge maternel : risque = 1/1500 à 20 ans, 1/50 à 42 ans.
Triade clinique : dysmorphie (microcéphalie, faciès lunaire, mains/pieds larges), malformations (cardiaque, digestive, oculaire, ostéo-articulaires, néphro-urinaires) et retard psychomoteur (avec variabilité individuelle). Les hommes atteints du syndrome sont stériles. L'espérance de vie a été estimée à 49 ans en 2002 et continue de progresser.
Le dépistage anténatal est important en termes de circonstances diagnostiques (il dépiste 80% des trisomies 21) :
- mesure échographique de la clarté nuquale (entre 11 SA et 13 SA+ 6 jours)
- dosage des marqueurs sériques maternels du premier trimestre
- réalisation de 3 échographies à 12, 22 et 32 SA.
+ de 95 % des diagnostics anténatals de T21 conduisent à une interruption médicale de grossesse (IMG).
Syndrome de l’X fragile
C'est une génopathie liée à l'X, due à une mutation instable dans le gène FMR1. La portion terminale du bras long du chromosome X des sujets atteints peut se casser au niveau du site fragile. Cette anomalie génétique n'entraîne le syndrome que chez les garçons (les filles ayant un autre X qui lui est sain, elles sont porteuses saines).
Le diagnostic clinique repose sur l'association de signes: déficience intellectuelle associée à des troubles du comportement (hyperactivité, traits autistiques), dysmorphie faciale et macro-orchidie (après la puberté).
Il s'agit de la première cause de déficience intellectuelle héréditaire (1/4000 garçons). 1,3% des femmes sont porteuses.
Un diagnostic prénatal est proposé aux couples à risque, une IMG peut avoir lieu si leur fœtus s'avère atteint.
Elle affecte la vision des couleurs, plusieurs types existent et ne concernent pas les mêmes couleurs, allant de l'absence totale de la vision des couleurs à une perte légère de sensibilité à la vision du bleu.
Le diagnostic clinique repose sur l'association de signes: déficience intellectuelle associée à des troubles du comportement (hyperactivité, traits autistiques), dysmorphie faciale et macro-orchidie (après la puberté).
Il s'agit de la première cause de déficience intellectuelle héréditaire (1/4000 garçons). 1,3% des femmes sont porteuses.
Un diagnostic prénatal est proposé aux couples à risque, une IMG peut avoir lieu si leur fœtus s'avère atteint.
Daltonisme
Il s'agit d'une pathologie récessive liée à l'X (elle touche donc principalement les garçons car les filles doivent avoir deux X porteurs pour avoir les symptômes).Elle affecte la vision des couleurs, plusieurs types existent et ne concernent pas les mêmes couleurs, allant de l'absence totale de la vision des couleurs à une perte légère de sensibilité à la vision du bleu.
Hémophilie
Il s'agit d'une anomalie de la coagulation sanguine due à un déficit en un ou plusieurs facteurs de la coagulation. La transmission est la plupart du temps autosomique récessive, mais elle peut aussi être due à une mutation spontanée.Hématologie et cancer
Purpura
Le purpura est une tache hémorragique due à l'extravasation de sang dans le derme, elle ne s’efface pas à la vitropression. C'est une lésion liée à une anomalie d'hémostase primaire.
En France on distingue :
- Purpura rhumacoïde (purpura vasculaire) : vascularite la plus fréquente de l’enfant. C'est un purpura à caractère infiltré, avec un polymorphisme lésionnel, il n'y a jamais d’atteinte muqueuse.
- Purpura thrombopénique immunologique (purpura thrombopénique) : assez fréquent chez l'enfant (pic à 2-5 ans). C'est un purpura à caractère maculeux, avec atteinte des muqueuses et présence d'ecchymoses.
- Purpura fulminans = c'est une infection à méningocoque, il s'agit d'une urgence absolue, une injection de C3G doit être immédiatement réalisée.
Cancers en général
Certaines cellules d'un organisme adoptent un comportement anormal : elles se multiplient trop vite et sont insensibles aux messages de mort cellulaire qui leurs sont envoyés par l'organisme.En France on distingue :
- Les plus courants : prostate, sein, colo-rectal, poumons.
- Les plus mortels : poumon, colo-rectal, sein, prostate.
Cancers chez l'enfant
Dans les pays industrialisés, c'est la deuxième cause de mortalité entre 1 et 15 ans. Leur taux de guérison est de 75-80%.
- Les plus fréquents sont les leucémies aiguës (30%). Ce sont des proliférations malignes de précurseurs de cellules sanguines (blastes). On distingue deux variétés de leucémies aiguës suivant le type des cellules blastiques : lymphoblastiques (LAL, 80% des leucémies aiguës de l'enfant) et myéloïdes (LAM).
- Le neuroblastome représente 9% des cancers de l’enfant. C'est la tumeur solide extracrânienne la plus fréquente du moins de 5 ans.
- Le néphroblastome représente 8% des cancers de l'enfant. Il survient le plus souvent chez des enfants âgés de 6 mois à 5 ans. C'est la tumeur maligne rénale la plus fréquente de l'enfant.
Traumatismes chez l'enfant
Certains traits de fracture ou déplacements sont spécifiques à l'enfant :
- fracture sous-périostée : il y a fracture de l'os mais intégrité du périoste
- fracture en bois vert : rupture de l'os dans le versant convexe de l'incurvation, avec persistance d'une continuité périoste dans la concavité (seul un des côtés de l'os est cassé)
- déformation plastique : incurvation pathologique sans rupture corticale (l'os est juste "plié" mais pas cassé, chez l'enfant c'est fréquent à l'avant-bras)
- fracture en motte de beurre : tassement métaphysaire par impaction de la diaphyse
- décollement épiphysaire : atteinte du cartilage de croissance
On ne met pas systématiquement en place un traitement anticoaguant ou de la kinésithérapie comme chez l'adulte.
Devant des fractures répétées ou chez un très jeune enfant il faut toujours envisager la possibilité d'une maltraitance.
Mort inattendue du nourrisson
C'est un décès de survenue brutale et inexpliqué du nourrisson le terme "mort subite du nourrisson" n'est plus utilisé.
Les facteurs de risque connus sont :
Les facteurs de risque connus sont :
- le couchage sur le ventre
- un matelas mou
- la présence de couette, duvet, couverture, oreiller dans le lit
- l'excès d’emmaillotement, une température élevée dans la chambre (elle ne doit pas dépasser les 18-20°C).
- une chambre isolée (les enfants qui dorment dans la chambre des parents sont moins à risque)
- l'exposition à la fumée de tabac (tabagisme passif)
- une infection des voies aériennes
- un reflux gastro-oesophagien (RGO)
- un niveau social défavorisé
Maltraitance
"Toute forme de violences, d'atteinte ou de
brutalités physiques et mentales, d'abandon ou de négligence, de
mauvais traitements ou d'exploitation, y compris la violence sexuelle" (ONU).
L'entourage est responsable dans 80% des cas.
- Violence physique : toute blessure infligée à un enfant pour quelque raison que ce soit (ecchymose, brûlure, piqûre, fracture, rupture de viscère, perte de fonction d'un membre ou d'un organe...) dépassant le stade de la simple rougeur, par traumatisme.
- Abus sexuel : toute participation d'enfant à une activité sexuelle, inappropriée à son âge ou son développement psychosexuel, qu'il subit sous la contrainte, la violence ou la séduction, ou qui transgressent les tabous sociaux.
- Sévices psychologiques : toute agression psychologique sévère prolongée ou répétée, (manifestation de cruauté mentale ou rejet affectif, punition ou exigence éducative inadaptées, sadisme verbal, humiliation, exploitation...).
- Négligence lourde : toute carence sévère prolongée ou répétée, de nature physique (alimentation, hygiène, soins médicaux, prévention), affective (sécurité), ou sociale (éducation, socialisation, instruction).
Syndrome de Münchhausen par procuration
Type particulier de maltraitance, au cours duquel les parents (souvent la mère) allèguent des symptômes chez l'enfant, conduisant à de multiples examens/interventions.
Circonstances diagnostiques : Situations banales répétées (traumas, chutes), symptômes divers (douleurs abdos, céphalées, vomissements), complications (convulsions, malaise avec pâleur, dénutrition), troubles psycho-comportementaux (anxiété, dépression, troubles du sommeil, difficultés scolaires).
L'hospitalisation est obligatoire quand une maltraitance est avérée ou que des complications graves sont évocatrices.
Ses objectifs sont de : traiter les situations d'urgence (fractures, lésions), protéger l'enfant, réaliser un bilan médico-psycho-social en milieu neutre, rédiger un certificat médical initial et éventuellement faire un signalement.
Le certificat médical initial descriptif non interprétatif est rédigé au terme du recueil des données et de l'examen clinique, par un docteur en médecine. Le médecin doit se limiter aux constatations objectives des lésions, en rapportant sans interprétation personnelle les déclarations de la victime et/ou de son accompagnant.
Type particulier de maltraitance, au cours duquel les parents (souvent la mère) allèguent des symptômes chez l'enfant, conduisant à de multiples examens/interventions.
Circonstances diagnostiques : Situations banales répétées (traumas, chutes), symptômes divers (douleurs abdos, céphalées, vomissements), complications (convulsions, malaise avec pâleur, dénutrition), troubles psycho-comportementaux (anxiété, dépression, troubles du sommeil, difficultés scolaires).
L'hospitalisation est obligatoire quand une maltraitance est avérée ou que des complications graves sont évocatrices.
Ses objectifs sont de : traiter les situations d'urgence (fractures, lésions), protéger l'enfant, réaliser un bilan médico-psycho-social en milieu neutre, rédiger un certificat médical initial et éventuellement faire un signalement.
Le certificat médical initial descriptif non interprétatif est rédigé au terme du recueil des données et de l'examen clinique, par un docteur en médecine. Le médecin doit se limiter aux constatations objectives des lésions, en rapportant sans interprétation personnelle les déclarations de la victime et/ou de son accompagnant.
Troubles envahissants du développement
Le terme "troubles envahissants du développement" est une dénomination utilisée qui correspond en grande partie aux troubles du spectre autistique. Ces troubles apparaissent dans l'enfance. Ils se caractérisent par des altérations de certaines fonctions cognitives qui affectent les capacités de communication et la socialisation de l'individu, associées à des intérêts restreints et des comportements stéréotypés.
Autisme
- Autisme infantile : développement anormal/altéré, manifesté avant 3 ans, avec perturbation dans les interactions sociales réciproques, la communication et le comportement (caractère restreint, stéréotypé et répétitif). Ce trouble s'accompagne souvent de nombreuses autres manifestations non spécifiques (phobies, perturbations du sommeil et de l'alimentation, crises de colère et gestes auto-agressifs).
- Autisme atypique : développement qui ne répond pas à toutes les caractéristiques de l’autisme infantile.
- Syndrome d’Asperger : autisme infantile sans retard d’apparition du langage ni possibilité de retard intellectuel.
- Syndrome de Rett : maladie génétique rare se développant chez le très jeune enfant, principalement la fille, et provoquant un handicap mental et des atteintes motrices sévères. Dans sa forme typique, elle est caractérisée par une décélération globale du développement psychomoteur, puis d’une perte des acquisitions cognitives et motrices, survenant après une période de développement normal.
Syndrome d’Angelman
Trouble sévère du développement neurologique dont l'origine est génétique. Il est caractérisé par un retard sévère du développement avec retard mental, un déficit important de la parole, une démarche ébrieuse et un comportement caractéristique (les enfants sont très joyeux, riant de façon inappropriée).
Troubles désintégratifs
Un trouble désintégratif de l’enfance est un trouble rare caractérisé par une étape tardive du retard de développement d'un enfant dans le langage, les relations sociales et la psychomotricité.
Une « perte clinique » survient dans divers domaines où l'enfant a déjà acquis des compétences : langage, socialisation, adaptation à environnement, motricité et aptitude au jeu, centres d'intérêt...
Ce trouble semblerait être lié à une lésion au système nerveux central, il s’accompagne d’un handicap mental sévère.
Une « perte clinique » survient dans divers domaines où l'enfant a déjà acquis des compétences : langage, socialisation, adaptation à environnement, motricité et aptitude au jeu, centres d'intérêt...
Ce trouble semblerait être lié à une lésion au système nerveux central, il s’accompagne d’un handicap mental sévère.
Médecine de l’adolescence
TCA (troubles du comportement alimentaire) de l’adolescent
La survenue d'un amaigrissement chez un adolescent est une légitime source d'inquiétude.
Les objectifs de l'évaluation médicale sont : d’écarter une cause organique d'amaigrissement, d'identifier des signes d'anorexie mentale, de repérer des signes de gravité reliés au retentissement somatique de la dénutrition.
La triade de l'anorexie mentale est : l'anorexie, l'amaigrissement, l'aménorrhée. C'est une maladie psychiatrique avec potentielle urgence somatique.
Les objectifs de l'évaluation médicale sont : d’écarter une cause organique d'amaigrissement, d'identifier des signes d'anorexie mentale, de repérer des signes de gravité reliés au retentissement somatique de la dénutrition.
La triade de l'anorexie mentale est : l'anorexie, l'amaigrissement, l'aménorrhée. C'est une maladie psychiatrique avec potentielle urgence somatique.
Risque et conduite suicidaires chez l’enfant et l’adolescent
Les conduites suicidaires chez l'enfant et l'adolescent sont un enjeu de santé publique en raison de leur fréquence, de leur possible gravité et des difficultés des mesures de prévention.
Le repérage des situations à risque et la prise en charge des tentatives de suicide sont les bases de la prévention du risque de répétition et de décès par suicide. Les conduites suicidaires ne doivent jamais être banalisées.
L'hospitalisation recommandé pour toute tentative de suicide. On utilisera très rarement des médicaments à visée psychiatrique, on optera plutôt pour une prise en charge multidisciplinaire.
Le repérage des situations à risque et la prise en charge des tentatives de suicide sont les bases de la prévention du risque de répétition et de décès par suicide. Les conduites suicidaires ne doivent jamais être banalisées.
L'hospitalisation recommandé pour toute tentative de suicide. On utilisera très rarement des médicaments à visée psychiatrique, on optera plutôt pour une prise en charge multidisciplinaire.
A savoir : Une éviction scolaire doit être réalisée en cas de gale, rougeole, coqueluche, méningite, scarlatine, diphtérie, oreillons, poliomyélite, tuberculose et teigne.
Ces informations sont-elles complètes ? Avez-vous besoin d'explications supplémentaires ?
Pensez-vous que l'on puisse rajouter d'autres éléments ? Exprimez-vous dans les commentaires !
La
plupart des informations contenues dans mes fiches proviennent de mes
connaissances personnelles et de mes cours reçus à l'IFSI ou à la fac.
Il m'arrive également de ire des recherches de définition ou autre sur le site https://fr.wikipedia.org/, je précise toujours les autres sources
Pour cet article j'ai également utilisé le Collège National des Pédiatres Universitaires de la collection Elsevier Masson
Pour cet article j'ai également utilisé le Collège National des Pédiatres Universitaires de la collection Elsevier Masson
Les images sont libres de droit, dans le cas contraire je précise les sources en-dessous
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